Alzheimer, maladie, complexe et dérangeante, touche 900 000 français. Il s’agit d’une maladie de la communication ; c’est pourquoi elle est particulièrement compliquée à prendre en charge et à gérer pour l’entourage.
Les personnes qui en sont atteintes n’en ont pas toujours conscience. Evolutive, cette maladie a des effets allant de quelques oublis à des pathologies comme la démence au sens médical du terme qui empêche le patient d’être autonome.
L’image trop répandue de malades d’Alzheimer grabataires et perdus dans leur monde est très loin de la réalité puisque, à ses débuts, la maladie n’est pas incompatible avec une activité professionnelle.
Découverte il y a plus d’un siècle, cette maladie est encore méconnue. Si le risque augmente avec l’âge, tout le monde ne contractera pas la maladie en vieillissant.
On estime aujourd’hui en France 20% des femmes de plus de 75 ans en sont atteintes et 13% des hommes – cette proportion passant à 25% pour les plus de 85 ans.
Pour l’instant certains médicaments permettent d’atténuer les symptômes de la maladie. Ils ralentissent l’évolution du processus pathologique mais ne l’arrêtent pas. Beaucoup de médecins estiment pourtant que « la solution est proche » – qu’il s’agisse de la découverte de nouvelles molécules ou de vaccins.
En attendant il reste difficile de faire face à Alzheimer car les structures adaptées font défaut.