Le fétichisme est un comportement sexuel qui confère à un objet particulier ou une partie du corps un pouvoir érotique.
La « matérialisation « du fétichisme par les objets:
Le fétichisme est une « déviance sexuelle », plus ou moins perverse selon les individus. Un déséquilibre psychologique se situe généralement à l’origine du comportement. D’après Freud, le fétichiste a une peur profonde de la femme, due à son absence de pénis provoquant l’angoisse de castration. Ne pouvant l’affronter directement, le fétichiste jouit de la femme de façon indirecte en recherchant le contact avec un objet de substitution.
Certains sexologues en revanche avancent l’hypothèse que les hommes deviennent fétichistes parce qu’ils ont été en contact dans leur enfance avec un objet les ayant stimulé sexuellement. Cette théorie, dite de l’empreinte, considère que la première émotion sexuelle de l’individu resterait accroché à la situation ou l’objet qui l’a provoqué. L’orgasme qu’il obtient la première fois est tellement intense qu’il cherche encore à le ressentir toute sa vie durant, sans jamais y parvenir autrement qu’avec l’objet ou la situation donnée.
D’autres sexologues, eux, estiment plutôt que le fétichisme sexuel tire son origine dans la signification et la perception faite de l’objet ou d’une partie du corps par l’individu.
Quelques exemples d’objets :
Dans l’absolu, n’importe quel objet peut satisfaire le fétichiste, dès lors qu’il devient incontournable à la satisfaction de son désir. Toutefois, il s’agit la plupart du temps d’un matériel évoquant directement les femmes ou leurs organes génitaux. La lingerie est également concernée de même que certaines matières: latex, soie , cuir,vinyle, coton.
Les accessoires féminins offrent également un large éventail: les bottes et chaussures, les talons aiguilles,les bijoux, les foulards, les châles.
Le corps de la partenaire peut être aussi une grande source d’inspiration, avec une prédominance pour les pieds et les fesses. Sont également concernés: le gros orteil ou certaines parties du corps un peu dodues. Il y a ceux qui se contentent de voir et puis ceux qui éprouvent le besoin d’en faire plus: attacher, ligoter, fouetter… On constate ainsi de nombreuses passerelles entre le fétichisme et le sadomasochisme.