Qu’est-ce que la chlamydiose ?
La chlamydia trachomatis est une bactérie qui cause une MST. La chlamydiose est très courante chez les jeunes adultes et les adolescents. Cependant, de nombreuses personnes ne savent pas qu’elles ont la chlamydiose parce que bien qu’infectées, elles peuvent ne pas présenter de symptômes. Environ 75 % des femmes et la moitié des hommes infectés n’ont pas de symptômes.
Comment contracte-t-on la chlamydiose ?
La chlamydiose se transmet par contact sexuel (principalement vaginal ou anal) avec une personne infectée.
Quels sont les facteurs de risque de la chlamydiose ?
Les principaux facteurs de risque de la chlamydiose comprennent :
le fait d’avoir des rapports sexuels sans préservatif ;
le fait d’avoir plus d’un partenaires sexuels ;
le fait d’avoir un partenaire sexuel qui a plusieurs partenaires sexuels.
Comment peut-on se protéger contre la chlamydiose ?
On peut diminuer le risque de contracter la chlamydiose en évitant les comportements sexuels dangereux.
Pour réduire vos risques :
Employez des préservatifs en latex ou en polyuréthanne pendant les rapports sexuels.
Limitez le nombre de vos partenaires sexuels.
Si vous avez récemment été soigné ou si vous suivez actuellement un traitement pour la chlamydiose, il vous faut veiller à ce que votre (vos) partenaire(s) sexuel(s) se soigne(nt) également pour prévenir une réinfection. Les partenaires sexuels doivent se faire soigner, même s’ils ne présentent pas de symptômes.
Quels sont certains des symptômes de la chlamydiose ?
Environ 75 % des femmes et 50 % des hommes qui ont la chlamydiose ne présentent pas de symptômes.
Chez la femme, les symptômes de la chlamydiose comprennent :
des pertes vaginales anormales ;
le saignement après les rapports sexuels ;
le saignement entre les règles ;
des douleurs abdominales ou pelviennes.
Chez l’homme, les symptômes de la chlamydiose incluent :
un écoulement pénien ;
une brûlure lors de la miction ;
des testicules enflés et/ou douloureux.
La chlamydiose peut-elle entraîner d’autres problèmes de santé?
Lorsque la chlamydiose n’est pas traitée, elle augmente le risque de contracter ou de transmettre le VIH, le virus qui cause le SIDA.
Chez la femme, la chlamydiose non traitée peut se propager dans la région pelvienne et infecter l’utérus, les trompes de Fallope et les ovaires, aboutissant à la maladie inflammatoire pelvienne (MIP). Les symptômes de la MIP comprennent :
des douleurs abdominales ;
des douleurs du bas du dos ;
des douleurs pendant les rapports sexuels ;
le saignement entre les règles ;
la fièvre.
La MIP est une affection très grave qui nécessite des soins médicaux immédiats. Elle peut abîmer de façon permanente les organes reproducteurs de la femme et provoquer la stérilité, des douleurs pelviennes chroniques et un risque accru de grossesse extra-utérine.
Chez l’homme, la chlamydiose non traitée atteint les testicules et cause un gonflement ainsi que des douleurs. Les complications associées peuvent entraîner la stérilité.
Quel est l’effet de la chlamydiose sur la grossesse ?
Il est possible qu’une mère transmette la chlamydiose à son bébé pendant l’accouchement. L’infection chez les nouveau-nés provoque la conjonctivite néonatale (une infection des yeux du bébé) et la pneumonie. Si l’on ne recourt pas rapidement à un traitement médical, les yeux du bébé risquent d’être sérieusement abîmés de façon permanente.
Comment diagnostique-t-on la chlamydiose ?
Divers examens de laboratoire servent à diagnostiquer la chlamydiose. A cet effet, on utilise un échantillon d’urine ou des prélèvements cervical pour la femme et urétral pour l’homme, prélèvement fait à l’aide d’une tige de coton ouaté.
Existe-t-il un remède pour la chlamydiose ?
La chlamydiose se soigne facilement avec des antibiotiques. Etant donné que souvent, les hommes et les femmes atteints de chlamydiose ont également la gonorrhée, on leur donne aussi fréquemment le traitement pour la gonorrhée. Il est important de veiller à ce que votre (vos) partenaire(s) sexuel(s) se fasse(nt) également soigner pour prévenir une réinfection. Evitez d’avoir des rapports sexuels pendant le traitement pour réduire le risque de contracter à nouveau l’infection ou de la transmettre à quelqu’un d’autre.