Le sport est bon, à condition de ne pas en abuser. Comment devient-on « drogué » au sport ?…
Aux Etats-Unis, on appelle ce phénomène de «dépendance au sport» être un « sport addict ».
Des études ont montré que la faute est aux endorphines (neuromédiateurs du système nerveux central), capables, grâce à leurs propriétés calmantes et euphorisantes, de provoquer, au bout d’une demi-heure d’effort cardio-vasculaire intense, une sensation de bien-être et d’apaisement proche de la béatitude. L’activité biochimique générée est similaire à celle provoquée par la morphine ou l’héroïne.
Les sportifs sont tous concernés, quelque soit leur niveau.
Ce n’est pas tout : fractures, usure des cartilages, chute de la libido, absence de règles, stérilité…apparaissent en cas d’abus.
En fait, le sport devient une drogue lorsqu’il apparaît comme une nécessité pour trouver un équilibre, ressentir des émotions, vibrer. C’est d’ailleurs pourquoi, chez certaines personnes, l’arrêt du sport peut occasionner un vide qui conduit tout droit à la dépression.