Un diabète mal équilibré peut engendrer des troubles sexuels mais des solutions existent…
Les troubles sexuels liés au diabète sont principalement des difficultés d’érection chez l’homme et des problèmes de libido ou de lubrification vaginale chez la femme.
Face à cela, la première chose à faire est de résoudre le problème à la source et d’équilibrer le diabète. Ensuite, les médecins peuvent proposer différents traitements, avec, en parallèle, une prise en charge psychologique permettant de dédramatiser et d’aider le couple, et non pas seulement le patient, à gérer ses affects.
Des solutions pour l’homme…
Pour les problèmes érectiles des hommes, des médicaments existent. Il s’agit de substances qui dilatent les vaisseaux sanguins. En effet, l’érection n’est possible que grâce à un afflux suffisant de sang dans le pénis.
Un autre traitement peut être proposé, plus contraignant, mais pris en charge par l’Assurance maladie : il s’agit d’injecter dans les corps caverneux des substances agissant directement sur les muscles lisses. Il est également possible de faire pénétrer le produit par le canal de l’urètre à l’aide d’un micro-suppositoire.
Si les traitements médicamenteux ne suffisent pas, des solutions mécaniques existent comme le vacuum, qui est une sorte de pompe à vide. « Enfin, en dernier recours, on peut proposer au patient de poser des implants péniens ».
… et pour la femme
Côté femmes, « c’est plus compliqué » et surtout moins étudié. Les troubles sexuels de la femme ont été classés en quatre familles : hypodésir, troubles de l’excitation, difficultés orgasmiques et douleurs lors du rapport.
La part de l’affect dans ces troubles s’avère importante chez la femme, pour qui la relation sexuelle est moins un acte qu’un état d’âme, mais des facteurs hormonaux jouent également un rôle.
Il a été montré qu’une diminution des taux de testostérone est liée à une réduction du désir chez la femme et une baisse d’œstrogènes à une moindre élasticité du vagin. Si l’origine des troubles est bien hormonale, des traitements substitutifs peuvent être envisagés.
Etant donné que des solutions existent, il faut en parler au médecin traitant !