Un éminent psychiatre Gérard Apfeldorfer (ce monsieur est aussi cofondateur du Groupe de Réflexion sur l’obésité et le surpoids entre autres choses) dénonce dans un livre, les dérives de ces cures d’amincissement que l’on veut nous faire suivre à chaque printemps.
» Mangez en paix ! » son ouvrage vient de sortir en librairie chez Odile Jacob au prix de 22 euros.
Pour lui manger ce n’est pas seulement se remplir l’estomac, non, c’est beaucoup plus important, c’est lié à tout un tas d’autres fonctions symboliques, sociales qui sont bénéfiques pour la santé et le moral.
S’écouter vaut mieux que se contrôler et puis quand on ne mange pas correctement (régime ou autre) « on dérègle son ordinateur intérieur »
Gérard Apfeldorfer écrit : « Notre corps est bien fait. Il sait ce dont il a besoin. S’il est carencé en vitamine B6, vous aurez envie de céréales. On a cette capacité à aller vers les bons aliments. Le problème c’est que les régimes dérèglent cette belle machine et qu’on n’arrive plus à reconnaître les signaux qu’elle nous envoie »
« En effet, combien d’adeptes de l’amaigrissement sont incapables, après une trop longue diète, de reconnaître les sensations de faim et de satiété ? Les restrictions alimentaires font naître en nous de la culpabilité et des frustrations, et donc des désirs incontrôlés pour tel ou tel aliment »
On sait que la plupart des régimes font perdre des kilos mais ça ne dure pas : »Tôt ou tard, on reprend toujours les kilos que l’on perd par la contrainte »
Il dit qu’il faut écouter les besoins de leur corps savoir se faire plaisir…c’est super important pour garder le moral !
Par exemple de temps en temps « du chocolat pour se détendre après une dure journée participe d’un bon équilibre psychique »
Enfin on se nourrit aussi des autres. : » Faire ripaille entre amis répond à un besoin émotionnel vital ».
Alors les bons repas entre amis : excellent pour le moral…. et la santé !