Dans de nombreux topics apparaît de façon récurrente notre insatisfaction chronique à nous les femmes face à notre corps, justifiée ou non… nous avons du mal à nous accepter telles que nous sommes.
L’ANOREXIE est un trouble de l’alimentation qui se caractérise par une recherche obsessionnelle de la minceur, accompagnée d’un régime alimentaire restreint et hypocalorique. Les personnes qui souffrent d’anorexie perdent beaucoup de poids à cause de ces privations et d’un excès de sport. Elles sont généralement insatisfaites de leur corps, elles glorifient la minceur et ont peur de perdre le contrôle sur leur poids si elles s’alimentent normalement. Elles ont une peur très grande de prendre du poids ou de devenir gros, alors que le poids est inférieur à la normale. Elles ne perçoivent plus leur corps tel qu’il est en réalité, elles nient la gravité de leur maigreur. Chez les femmes, une extrême maigreur peut conduire à une absence totale de cycles menstruels.
Description (d’après wikepedia)
Cette maladie touche principalement les femmes (90 % des cas). La forme la plus courante est celle qui affecte les adolescentes, surtout de 15 à 20 ans, mais les spécialistes se sont récemment aperçus que la maladie apparaissait aussi chez la population plus âgée, rendant la détection plus difficile, surtout en ce qui concerne les cas de boulimie. Elle affecte également les jeunes filles pré-adolescentes, parfois dès l’âge de 11 ans. Ce trouble provient souvent de problèmes relationnels, ou d’une dépression.
Les symptômes caractéristiques sont un amaigrissement important (au moins 15 % en dessous du poids d’origine) accompagné de fonte musculaire. On voit aussi apparaître un état dépressif.
Les conséquences sont l’aménorrhée (disparition des règles mensuelles), mais aussi l’ostéoporose, le manque de vitamines qui cause la perte de cheveux, le déchaussement des dents, une mauvaise circulation sanguine.
Dans la plupart des cas, l’anorexie s’accompagne de boulimie.
LA BOULIME est caractérisée par un comportement alimentaire chaotique dans lequel se retrouvent des épisodes d’orgies alimentaires pendant lesquelles la personne perd le contrôle. Ces orgies sont suivies par des vomissements provoqués pour éviter la prise de poids. Le jeûne, l’abus de laxatifs, de diurétiques, de médicaments amaigrissants (anorexigènes), ou l’excès d’exercices physiques sont d’autres moyens utilisés pour éliminer les aliments ingérés. Les personnes souffrant de boulimie sont sujettes à des fluctuations de poids. Les orgies alimentaires se font bien sûr en cachette, la personne avale en très peu de temps de grandes quantités de nourriture. Après cet épisode, elle se sent dépressive et coupable et va donc se faire vomir pour éliminer les aliments avalés en excès. Le maintien d’ un poids « normal se fait souvent à l aide de laxatifs, de sport à outrance. La personne a des idées suicidaires, une peur intense de devenir obèse mais ne peut contrôler ses impulsions. Elle a conscience que son comportement est anormal ; mais elle n est pas satisfaite de son image. C est un cercle vicieux
Qui est touché ?
La boulimie est plus fréquente que l’anorexie, et elle lui est souvent associée. Elle touche plus volontiers les femmes que les hommes (9/1), notamment la femme jeune, débutant souvent en fin d’adolescence (18-19 ans), et concerne en France 3% des adolescentes.
Cependant, ces chiffres peuvent être faussés à la baisse du fait de la difficulté à détecter la « boulimie avec purge » (vomissement, lavement,…) qui ne montre pas les stigmates habituelles d’obésité ou de maigreur morbide.
On note une corrélation entre Trouble du Comportement Alimentaire (Boulimie et Anorexie) et Trouble de la sexualité. Une proportion anormalement élevée de cas d’abus sexuel lors de l’enfance et de l’adolescence a été soulignée par plusieurs études épidémiologiques.
Une interprétation psychiatrique voit la boulimie comme une réaction de défense contre la séduction et l’acte sexuel par la déformation du corps (obésité notamment); au contraire de l’anorexie qui viserait les mêmes objectifs en ramenant le corps à l’état pré-pubère (aménorrhée notamment).
Les personnes touchées utilisent souvent la nourriture et le contrôle sur la nourriture afin de trouver un moyen de compensation pour des émotions et des sentiments qui semblent indomptables ou insurmontables.
Pour certains, jeûner, ingérer des aliments d’une manière excessive et de se faire vomir peuvent sembler comme une façon de surmonter ces émotions difficiles et d’avoir l’impression de maîtriser sa vie.